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Tête de Lune

Le Prato..ou tard

12 Novembre 2007 , Rédigé par Tête de Lune Publié dans #Humeur aux Leurres

 

 

Acte d’eux. 

A nouveau par téléphone. Connecting people...
L’Equilibriste propose, cette fois-ci je dispose.
Le jeu change demain. C’est une pièce. Pile ou face.
Finis les mensonges, pile en face. Bien sûr que c’est oui.
Deux fois oui. Deux fois oui pour un non.
Si telle est la question. « T’oublies or not t’oublies ? »
Je n’oublie rien. Je flambe. Angor et encore.
L’étincelle, la flamme, le feu, l’incendie.
Le joues s’embrassent, puis s’embrasent.
Perdue une lettre. Et la partie. Toujours à la recherche du S.

Je n’y ai vu que du feu, et toi aussi ?.
Attention, j’ouvre l’œil. Même la nuit.
Je dis trente-trois au docteur. La prescription coule à flot.
Vivier humain. Ce sera juste à moitié, ma Dame,
C’est vu avec Bertrand. Un deuxième a vu, un deuxième avis.
Le troisième arrive, mais ça n’est pas Karine. Je respire.
Petite confidences à ma psy…
Trop de synchronicités tue la synchronisation…  

On sort de leurs écrins, les Etoiles du Septentrion. Et des environs.
Famille, amis, les vivants de ton quotidien.» Ceux que tu Aimes » tu me dis.
Ca sent l’encens, ici aussi je re-ssens encore plus fort. L’Inde. Eux.
Juste l’un d’eux. Lui. Toi. Et ça rime.

Toi au milieu d’eux, de nous. Sur le fil.
Au coeur des mondes qui se mélangent. La sauce va-t-elle prendre..
J’attends, il a tenté. Ils viennent vers moi, j’avance d’un pas.
Pas lui. Jamais. Il ignore parce qu’il sait, s’en doute.

Cent doutes m’envahissent, je les dégage.
Juste un verre d’eau s’il te plait. Encore. Encore. Finie la bouteille.
J’ai soif toute la journée. J’ai une forme de diabète, tu sais.
En plus, j’ai l’annulaire blessé. Faiblesse. Tendresse. Qu’en dirait Sigmund ?

Juste deux canapés, un dehors, un dedans, pas sur la table cette fois.
Pourtant ils sont venus. Sept fois.
Sortez le dessert, une amie claire, Charlotte aux fraises et son homme sans loi A-Lex,
Qui n’y jouent pas, mais roulent. En Golf.
Arno le fou, presque oublié à coup de rhum antillais…
Emouvant, le seul à m’avoir démasquée. Ou le seul qui l’ait dit…
Cath’ à quatre, eins zwei drei. Présente mais malade. Louable, adorable.
Stefan….Sans le Zweig, mais avec sa brune, S’il vit.
Amour. Un grand A. Je vois. C’est beau. J’admire.

  Aude à l’enfant à naître, celui du dieu avec nous. Le frère.
Je pense furtivement à la rue Manuel. Là où mes mondes se mélangeaient.

La rue des Stars, celle des amis, des potes. Maxime, Emilie, Sandy, Kamini…
www.Victoiredetamusique.com, en accord avec la psychiatrie.
Joli clin d’œil jeune homme. En plein dans le mille. PsychoStarSystem.
J’y vivais, avant Septentrion. La rue des fous et des voitures qui crament.
Mon monde pendant…7 ans.

Aujourd’hui, maintenant, Rue des facteurs bourgeois. Olivier, reprends toi…
Ils sont autour de moi, les fous. C’est pas moi, c’est les autres.
Je plaisante, mais...j’y crois pas.. Ou si peu. Un œil ouvert, l’autre fermé.
Clin d’œil.

D’autres encore sont là, une vanne et sa moitié.. Pardon d’avoir oublié.
Ma mémoire sélective n’est pas sans faille.
Et même parfois, comme moi, elle déraille.

Ils sont tous là. Chez lui, Tonibe. Le frère de Dieu.
J’en connais d’autres des dieux avec moi..
Mes Manus, mes amis, dans la rue Manue, elle à celles de leurs Stations.
En passant par Bray Dunes ou Marseillan. Ca commence à en faire du temps…

  La flamme est là, moi aussi. Au milieu d’eux.
Toujours aussi allumées.

Et toujours, là. Le A « privatif ». Evolutif.
Privée en public. Publique en privé...

Dans la pièce, pour la pièce.
La mayo monte, près des frites belges.
Tu es entier, la donne est parfaite. Bien joué.
La note est juste cette fois.
Tout le monde l’a réglée, à l’entrée.
Pas seulement moi, pas seulement toi.

Sortons de notre Toit. Et d’eux. Tous par deux. A quatre. Pas d’A4.
Pardon de ne pas avoir remarqué, mais la porte du garage est fermée.
A/3 Touchée, et retouchée. Au mascara. Pour la soirée.
Et elle est belle, peut importe qu’elle soit en 3 ou 4. Elle me plait. Ta fusée.
En trois quart d’heures d’Amiens à L’île. En tapis volant ?

Si, si. Admets. Tu vas trop vite..Ou pas assez?..
Mais t’es grand, tu gères et même tu exa-gères…
Excessif, l’équilibriste. Equilibristes.
Retrouvé le S, au pluriel. C’est singulier…
Les points communs commencent à s’accumuler…

Pile à l’heure, face à l’attente. Latente.
Amusée, au Prato. Volent les flyers, et moi avec.
Je m’éloigne, je m’embrase. Toujours à un seul S.
S, aime, S. Tendre S, où es-tu ? Je cherche mon S perdu.
Encore. C’est contagieux, le feu.
Eloignez vous, je m’éloigne, je lis, je re-garde.
Va-t-en, casse-toi, tu me casses, moi.
Dégage. Ce que tu dégages me mets à terre. Un genou. A je-nous. Ne vois-tu pas ?
A la ramasse. Sors de ma vue, sors de ma vie.
Pars ou viens vers moi. Fuis moi je te suis et réciproquement.
Sans altère, sans Ego.
Je divague. « Vague ». Celle là est nulle, ok, je sors…quelques minutes de balcon.
Tsunami dans ma gueule. Toute seule. Pas en Inde, mais ici. J’approche.

Ca parle, vieux motards. Je ne comprends pas votre langue.
Mais j’écoute, j’admire. Sylvie, Stefan et son sourire. Je ne te regarde pas.

C’est l’heure. On entre, dans la reine. Côte à côte. Par hasard ?
Ca commence, sans les trois coups. Elle sur scène, nous aussi. Un,deux, trois.
Intimité à découvert. Presque. Comment oses- tu me parler de ça ?
Elle sera la seule à la voir. S’il y en a une…bien sûr.
Va vérifier, au lieu de jouer. Ah…sûr ? Assure-t-en. A la main, d’abord.
Tu ne sauras pas.
Et la mienne. Posée sur ta gueule d’Ange ça t’intéresse ? S’il te plait Cesse.
En tout cas elle, mon spectacle, elle s’en tape. Et c’est tant mieux, de tt façon, j’ai une écharpe.
Pour le cœur, le cou, et les jeux. Nous.
Le silence, et dors ! Ta parole aux mains d’argent. J’aime.
Mais je ne serai pas vulgaire, alors arrête. Silence. .
Juste j’y pense…Jeune et Con ou Vieux et Fou ?
Je ne saurai pas.
 

Toi si prêt. Juste à côté. Je t’entends respirer. Ravaler.
« Je t’aime donc je m’en vais » en chanson. Emotion à la peau, j’ai.
A l’apogée, larmes mal dissimulées. Prends moi la main s’il te plait.
Pour tout bagage, j’avais 20 ans. 7 de plus, c’est l’âge de Raison..
J’ai raison, je sais, je sens.

Effet stroboscopique, Folie pure. Magique.Electrique.
Touchée, larmes coulées, malgré l’inconfort des Assises.
Messieurs dames les jurés, qu’en avez-vous pensé ?
Plusieurs oui et un nom. A la quasi unanimité.
Sentence. Coupable. Coupables les équilibristes.
Coupable si innocent. Distance. Il ne faut pas que je m’avance.
Si voisins, Messieurs A proXimitE. Au revoir Maxime. Là, c’est Tonibe.

800-14716logoPrato1-copie-1.jpg
09/11/07

 


http://www.lillelanuit.com/fiche_culture/Res_Persona____David_Bobee___Ronan_Cheneau-14716.html

Au commencement : « Res/Persona »
Un salon bleu. Une jeune femme des années 2000 au moment de son passage à l’âge adulte et à son entrée dans le troisième millénaire. Sa difficulté existentielle comme reflet du mal-être d’une société tout entière, une prise de parole politique et intime sur des sujets contemporains.
Un solo écrit et mis en scène pour la comédienne Clarisse Texier, dans une collaboration originale entre auteur et metteur en scène, le texte s’écrivant en même temps que la mise en scène.

Texte : Ronan Chéneau / Scénographie et mise en scène : David Bobbée / Jeu : Clarisse Texier / Lumière : Stéphane Babi Aubert / Son : Yohann Allex / Régie générale : Thomas Turpin / Photographies : Jérôme Ricolleau
Production Rictus, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Basse Normandie, avec le soutien du Conseil régional de Basse Normandie, du Conseil général du Calvados (ODACC) et de la ville de Caen.

www.dailymotion.com/relevance/search/kamini/video/x33vba_kamini-psychostar-show-version-long_fun 


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M
Des lectures qui touchent et bouleversent ....dont les codes sont parfois inaccessibles. Chacun y trouvera une ou sa clé d'entrée Pour moi : clé de l'esprit et clé du coeur."<br /> On t'embrasse très fort.
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T
Euh.... Un petit pas à la fois, si je cours trop vite je vais me prendre un mur.. ça m'est souvent fatal. <br /> Mais tu plantes une graine, je la laisse germer.. Faut souvent patienter quelques mois pour la récolte... <br /> <br /> Si je suis Douai, bien sûr ! c'est de famille. <br /> Quai des augustins aussi.<br /> Mais je suis plusieurs tu sais, aussi Erchinoise que Lilloise.<br /> De coeur.<br /> <br /> Bien noté pour l'invitation rue des Stations, c'et vrai que ça va sans dire, mais ça va beaucoup mieux en le disant :)<br /> <br /> Bon courage dans l'Air Liquide ma ptite Manue.<br /> <br /> ( moi je trouve qu'à Englos, on est Douai aussi d'ailleurs )
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T
Je voulais dire "c'est vrai", et non pas "C'et vrai".. Je connais un Manu et  un Nico B. qui ne vont pas me louper..
M
Elle est douée ma grande Annette, c'est du Slam, et on a qu'une envie: C'est qu'elle nous le lise.<br /> Rue des stations, n'oublie pas que la porte y est toujours grande ouverte et qu’il y a des pompiers si le feu est trop violent.
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T
Pour la rue des Stations, je me disais bêtement que c'était à cause du métro... Parfois, on voit pas plus loin que le bout de son nez!..<br /> Anna-Chronisme : Métro Lillois inauguré le 23/04/83 par Tonton, Merci pour l'explication Manu ! Je verrai votre rue autrement maintenant :)<br /> Quant à Marseillan, tu n'y étais pas..Physiquement en tout cas.. C'est bien toi qui a fini par faire les comptes il me semble ?!... (Vincent, tu me dois encore 10 euros au fait..)<br /> <br /> Et sinon, oui, je sais, moi aussi, je suis un grand corps malade :p<br /> Et j'adore les voyages en train, pleine d'entrain !
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M
Alors, je précise: la rue des Stations s'appelle ainsi parce que c'était la route jalonnée de 9 chapelles (stations) qui constituaient le pélerinage vers Loos et Ennequin. Il y a une plaque qui le rappelle au croisement rue Solférino/rue des Stations.<br /> Sinon, Marseillan j'y étais pas et je ne sais pas d'où ça vient.<br /> Tes textes me font penser à du slam...Ca s'énonce bien.
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